Dans un futur proche, une infirmière, qui dirige un hôpital regroupant les plus dangereux criminels de Los Angeles, découvre que l'un de ses patients est dans l'établissement afin d'en assassiner un autre.
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25/07/2018
Back to 90 ! vous vous rappelez les dernières années du précédent millénaire et les sorties "estivales" des cinémas ? En général on disait que c'était le moment où les fonds de tiroirs étaient faits par les divers producteurs de cinéma pour alimenter des salles qui ne faisaient pas recette quand le cagnard tapait fort dehors.

"Hotel Artemis" correspond parfaitement à ce genre de film à petit budget qui fait cachetonner des anciennes stars du cinéma (Jodie Foster qui a quand même des films comme "le silence des agneaux" ou "Panic Room" à son palmarès de premiers rôles) dans des films qui ont parfois des idées, rarement des scénaristes pour les développer et encore moins d'argent pour mettre tout cela en image. Cela donne un certain genre qu'il n'est pas désagréable de retrouver mais il faudra qu'on m'explique quel est l'intérêt de l'arrière plan social développé au début du film (la fameuse eau coupée et les manifestants) quand on s'en fiche royalement pendant toute la suite du film.

Tout se passe en effet DANS cet hôtel Artemis et je dois dire que la galerie de gangster est très décevante et leurs relations vraiment pas folichonnes. Les règles devraient permettre de niveler les différences entre les malfrats tout en stimulant leur créativité mais c'est raté. Les gadgets médicaux pour remettre tout le monde d'aplomb servent à donner du crédit au fait que le film doit se dérouler en 2028 et surtout aider une infirmière alcoolique à faire le boulot.

Qu'est-ce qui a traumatisé la pauvre infirmière et va-t-elle surmonter cela ? Qui va sortir la tête haute de ce jeu de massacre ? Le suspens est tellement faible qu'on attend avec impatience que le combat final démarre et que le film se finisse. Les chorégraphies du premier seront limitées par l'espace disponible (le coup du couloir, on nous l'a déjà fait plus d'une fois !) et il faudra moins longtemps qu'un match de la coupe du monde de foot qui vient de se terminer pour connaître l'identité du grand vainqueur (un indice : cette fois ce n'est pas l'équipe de France !).

Aller, quand il fait 37°C et que pour avoir de l'air frais il y a le choix entre les RER climatisés, les centres commerciaux et le cinéma ... je n'hésite pas longtemps. Le problème c'est que ça commence à durer et les films que je n'ai pas vu sont de moins en moins nombreux (et entre celui-ci et Ant-Man et la guêpe, 4684561 Marvel du nom, j'ai préféré le trip régressif). Est-ce que cela justifie tout ? Non, mais au moins un @ (enfin, au plus aussi !).
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